Vaccination contre la piroplasmose : protection optimale pour votre chien

Imaginez un Berger Allemand, habituellement vif et obéissant, qui soudainement refuse de jouer à la balle, reste prostré dans son panier et présente des urines anormalement foncées, presque couleur rouille. Cette situation alarmante pourrait être le signal d'alarme d'une piroplasmose canine, une maladie grave transmise par les tiques, véritable fléau pour nos compagnons à quatre pattes. La piroplasmose, bien que traitable si diagnostiquée à temps, peut avoir des conséquences sévères et malheureusement, dans certains cas, être fatale si elle n'est pas prise en charge rapidement et efficacement. C'est précisément pourquoi la prévention, et en particulier la vaccination contre la piroplasmose, joue un rôle crucial et primordial dans la protection proactive de votre fidèle compagnon canin.

La piroplasmose, aussi connue sous le nom de babésiose, est une maladie parasitaire qui affecte directement les globules rouges du chien, entraînant une anémie potentiellement mortelle. Elle est transmise par la piqûre de tiques infectées par un parasite du genre Babesia, d'où le nom de babésiose. Ces parasites se multiplient activement dans le sang du chien, détruisant progressivement les globules rouges et aboutissant à une anémie sévère, qui peut rapidement compromettre la santé générale de l'animal. La rapidité d'intervention d'un vétérinaire est donc primordiale, car les dommages causés peuvent être irréversibles et entraîner des complications graves. Nous allons donc explorer en détail cette maladie parasitaire, le rôle absolument crucial de la vaccination canine contre la piroplasmose et toutes les autres mesures de prévention complémentaires à mettre en place pour assurer durablement la santé et le bien-être de votre chien.

Comprendre le vaccin contre la piroplasmose canine

Le vaccin contre la piroplasmose canine est un outil de prévention important et un allié précieux dans notre arsenal de protection pour nos animaux de compagnie. Il ne s'agit en aucun cas d'un vaccin miracle qui empêche à 100% l'infection par le parasite Babesia, mais plutôt d'un vaccin stratégique qui permet de réduire significativement la gravité potentielle de la maladie si le chien venait malheureusement à être infecté malgré tout. Comprendre précisément son fonctionnement, ses avantages et ses limites inhérentes est absolument essentiel pour prendre une décision éclairée et responsable concernant la santé et la protection de votre animal de compagnie.

Type de vaccin contre la piroplasmose

Le vaccin contre la piroplasmose canine disponible actuellement sur le marché vétérinaire est généralement un vaccin dit "inactivé". Cela signifie concrètement qu'il contient des fragments spécifiques du parasite Babesia, qui ont été rendus totalement inoffensifs par un processus de fabrication contrôlé. Ces fragments inactivés ne peuvent absolument pas provoquer la maladie chez le chien vacciné, mais ils sont néanmoins suffisants pour stimuler efficacement le système immunitaire du chien et l'inciter à produire des anticorps spécifiques, prêts à combattre le parasite en cas d'infection réelle. Il est important de noter que ce type de vaccin se différencie fondamentalement des vaccins dits "vivants atténués", qui contiennent, quant à eux, des versions affaiblies mais encore vivantes du parasite.

La principale différence notable avec les vaccins classiques, comme ceux utilisés couramment contre la parvovirose canine ou la maladie de Carré, réside essentiellement dans le niveau de protection globale offert. Les vaccins classiques confèrent le plus souvent une immunité à long terme et empêchent complètement l'infection par le virus ou la bactérie ciblée. Le vaccin contre la piroplasmose canine, quant à lui, vise principalement à atténuer les symptômes potentiels et à réduire significativement les risques de complications graves si l'animal est infecté. La recherche vétérinaire continue d'explorer activement de nouvelles approches vaccinales, plus innovantes, afin d'améliorer encore l'efficacité et la durée de la protection offerte par le vaccin contre la piroplasmose.

Comment le vaccin fonctionne-t-il ? (mécanisme d'action)

Le vaccin contre la piroplasmose canine agit de manière ciblée en stimulant activement le système immunitaire du chien. Lorsqu'il est administré par un vétérinaire, le corps du chien reconnaît immédiatement les fragments inactivés du parasite Babesia comme une menace potentielle. En réponse à cette "alerte", le système immunitaire se mobilise et produit des anticorps spécifiques, conçus pour neutraliser le parasite Babesia si le chien est exposé à la piroplasmose ultérieurement, lors d'une piqûre de tique infectée. Ce processus immunitaire complexe permet au chien de développer une immunité partielle et préparée contre la maladie.

Plus précisément, les cellules immunitaires spécialisées, appelées lymphocytes B, jouent un rôle clé en produisant des anticorps qui se lient spécifiquement au parasite Babesia. Cette liaison anticorps-parasite empêche le parasite d'envahir et de détruire les précieux globules rouges du chien aussi efficacement qu'il le ferait en l'absence de vaccination. En conséquence directe, la multiplication du parasite est ralentie de manière significative, et la gravité globale de la maladie est considérablement réduite. Il est donc important de bien comprendre que le vaccin ne supprime pas complètement le parasite, mais il permet au système immunitaire du chien de mieux le contrôler et de limiter ses effets néfastes.

Quels sont les parasites couverts par le vaccin contre la piroplasmose ?

Les vaccins disponibles sur le marché vétérinaire ciblent principalement l'espèce de Babesia la plus courante en Europe, à savoir Babesia canis. Cependant, il est important de noter que d'autres espèces de Babesia, moins fréquentes, peuvent également infecter les chiens, et le vaccin actuellement disponible peut ne pas offrir une protection complète contre ces espèces moins courantes. Il est donc crucial de discuter ouvertement avec votre vétérinaire traitant pour déterminer précisément quelles espèces de Babesia sont les plus prévalentes dans votre région géographique et si le vaccin disponible est bien adapté à la situation spécifique de votre chien, en fonction de son mode de vie et de ses activités.

Par exemple concret, si vous prévoyez de voyager avec votre chien dans une région du monde où d'autres espèces de Babesia sont connues pour être présentes, il peut être absolument nécessaire de prendre des mesures de prévention supplémentaires et renforcées, telles que l'utilisation rigoureuse d'anti-tiques à spectre large et une surveillance attentive des éventuels symptômes de la maladie. La connaissance précise des espèces de Babesia présentes dans votre environnement habituel, mais aussi dans les régions que vous comptez visiter, est donc un élément clé pour une protection efficace et personnalisée contre la piroplasmose canine.

Protocole de vaccination canine : guide pratique pour les propriétaires responsables

Le protocole de vaccination canine contre la piroplasmose est un processus précis et rigoureux qui doit être suivi scrupuleusement pour assurer une protection optimale de votre chien contre cette maladie parasitaire. Il est essentiel de bien comprendre les différentes étapes de ce protocole, de l'âge minimum requis pour la vaccination initiale aux rappels vaccinaux réguliers, afin de garantir l'efficacité maximale du vaccin et de préserver durablement la santé de votre animal de compagnie.

Âge minimum pour la vaccination contre la piroplasmose

L'âge minimum recommandé pour la primo-vaccination contre la piroplasmose canine est généralement de cinq mois. Avant cet âge, le système immunitaire du jeune chiot n'est malheureusement pas encore suffisamment mature et développé pour répondre efficacement au vaccin et produire une immunité durable. De plus, les jeunes chiots peuvent encore être partiellement protégés par les anticorps maternels transmis par leur mère, ce qui peut interférer avec la réponse vaccinale et réduire son efficacité. Il est donc absolument essentiel de respecter scrupuleusement cet âge minimum recommandé pour garantir une immunisation efficace et durable contre la piroplasmose canine.

Nombre d'injections et calendrier de vaccination

Le protocole de vaccination initial contre la piroplasmose canine comprend généralement l'administration de deux injections vaccinales, espacées d'un intervalle de trois à quatre semaines. La première injection a pour but principal d'amorcer la réponse immunitaire du chien, tandis que la deuxième injection vient renforcer cette réponse et assurer une protection plus durable contre le parasite Babesia. Le respect strict de cet intervalle recommandé entre les deux injections est crucial pour maximiser l'efficacité globale du vaccin et garantir une protection optimale à votre chien.

  • Primo-vaccination : Deux injections à 3-4 semaines d'intervalle
  • Rappel annuel : Une injection pour maintenir l'immunité
  • Visite vétérinaire : Essentielle pour un bilan de santé préalable

Rappels vaccinaux pour une protection continue

Des rappels vaccinaux annuels sont absolument nécessaires pour maintenir un niveau de protection suffisant et durable contre la piroplasmose canine. L'immunité conférée par le vaccin initial diminue progressivement avec le temps, et les rappels réguliers permettent de stimuler à nouveau le système immunitaire du chien et de maintenir un niveau d'anticorps élevé et protecteur contre le parasite Babesia. Ces rappels vaccinaux sont particulièrement importants dans les zones géographiques à haut risque de piroplasmose, où l'exposition aux tiques infectées est plus fréquente et où la pression parasitaire est plus forte.

Où faire vacciner son chien contre la piroplasmose ?

La vaccination contre la piroplasmose canine doit impérativement être effectuée par un vétérinaire qualifié et expérimenté. Seul un professionnel de la santé animale est habilité à administrer le vaccin correctement, dans des conditions d'hygiène optimales, et à surveiller attentivement l'apparition d'éventuels effets secondaires indésirables. De plus, le vétérinaire pourra évaluer de manière approfondie l'état de santé général de votre chien et s'assurer qu'il est apte à recevoir le vaccin en toute sécurité. Il est fortement déconseillé d'acheter le vaccin en ligne ou auprès de sources non autorisées et de tenter de l'administrer soi-même, car cela peut être dangereux pour la santé de votre animal de compagnie.

Coût de la vaccination canine contre la piroplasmose

Le coût de la vaccination canine contre la piroplasmose peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment la région géographique dans laquelle vous résidez, la clinique vétérinaire que vous consultez et le type de vaccin utilisé. En général, il faut compter entre 60 et 90 euros par injection, ce qui représente un coût total d'environ 120 à 180 euros pour le protocole de vaccination initial complet. Les rappels annuels coûtent généralement entre 60 et 90 euros. Bien que cela puisse représenter un investissement conséquent pour certains propriétaires, il est important de considérer le coût potentiellement beaucoup plus élevé du traitement de la piroplasmose, qui peut inclure des consultations vétérinaires répétées, des médicaments coûteux, une hospitalisation prolongée et, dans les cas les plus graves, le décès de l'animal. Il est donc toujours plus judicieux et économique de prévenir la maladie que d'avoir à la traiter par la suite.

Efficacité réelle et limites inhérentes du vaccin

Bien que la vaccination contre la piroplasmose canine soit un outil de prévention précieux et recommandé par de nombreux vétérinaires, il est essentiel d'en comprendre parfaitement l'efficacité réelle et les limites inhérentes. Le vaccin ne garantit malheureusement pas une protection à 100% contre la maladie, mais il contribue significativement à réduire le risque de développer des symptômes graves et de complications potentiellement mortelles. Il est donc important de combiner la vaccination avec d'autres mesures de prévention complémentaires pour assurer une protection optimale à votre chien.

Efficacité du vaccin contre babesia canis

Des études scientifiques rigoureuses ont démontré que le vaccin contre la piroplasmose peut réduire de manière significative le risque de développer des symptômes graves de la maladie, de l'ordre de 60 à 80%. Cela signifie concrètement que même si un chien correctement vacciné est infecté par le parasite Babesia suite à une piqûre de tique, il est beaucoup moins susceptible de développer une anémie sévère, une insuffisance rénale aiguë ou d'autres complications potentiellement mortelles. L'efficacité du vaccin dépend de plusieurs facteurs clés, notamment l'âge du chien au moment de la vaccination, son état de santé général, le respect scrupuleux du protocole de vaccination recommandé et la pression parasitaire dans son environnement.

Limites du vaccin canine contre la piroplasmose

Il est absolument crucial de bien comprendre que le vaccin contre la piroplasmose canine ne protège pas contre toutes les maladies transmises par les tiques. Par exemple, il n'offre aucune protection contre la maladie de Lyme, l'ehrlichiose ou l'anaplasmose, qui sont également transmises par les tiques et qui peuvent avoir des conséquences graves sur la santé du chien. Il est donc essentiel de continuer à utiliser des traitements anti-tiques efficaces et d'inspecter régulièrement votre chien pour détecter la présence de tiques, même s'il a été correctement vacciné contre la piroplasmose. La vigilance reste de mise.

  • Ne protège pas contre toutes les maladies transmises par les tiques.
  • L'efficacité peut varier selon l'individu et le contexte environnemental.
  • Nécessite des rappels annuels pour maintenir l'immunité.

De plus, il est important de noter que certains chiens peuvent ne pas répondre de manière optimale au vaccin en raison de facteurs génétiques, d'un système immunitaire affaibli ou de la présence d'autres maladies concomitantes. Dans ces cas spécifiques, la protection conférée par le vaccin peut être moindre, et il est donc d'autant plus important de mettre en œuvre des mesures de prévention complémentaires. Il est donc essentiel de discuter ouvertement avec votre vétérinaire traitant pour évaluer précisément le niveau de risque de piroplasmose pour votre chien et déterminer la meilleure stratégie de prévention à adopter, en tenant compte de son profil individuel et de son environnement.

Effets secondaires potentiels et précautions à prendre

Comme tout vaccin utilisé en médecine vétérinaire, le vaccin contre la piroplasmose canine peut potentiellement entraîner des effets secondaires indésirables, bien que ceux-ci soient généralement bénins, transitoires et de courte durée. Il est important pour tout propriétaire responsable de connaître les effets secondaires potentiels et les précautions à prendre avant et après la vaccination, afin d'assurer le bien-être et la sécurité de son chien.

Effets secondaires possibles du vaccin

Les effets secondaires les plus couramment observés après la vaccination contre la piroplasmose canine sont une légère fièvre (généralement inférieure à 39,5°C), une douleur ou une sensibilité au point d'injection et une léthargie ou une diminution de l'activité pendant 24 à 48 heures. Ces symptômes disparaissent généralement spontanément en quelques jours sans nécessiter de traitement particulier. Dans de rares cas, des réactions allergiques plus graves peuvent survenir, telles qu'un gonflement du visage, des difficultés respiratoires, des vomissements ou une urticaire. Si vous observez l'un de ces symptômes inquiétants, il est impératif de contacter immédiatement votre vétérinaire traitant.

Il est également possible, bien que rare, qu'un chien développe une légère anémie transitoire après la vaccination, en raison de la stimulation du système immunitaire par le vaccin. Cependant, cette anémie est généralement légère et ne nécessite pas de traitement spécifique. Si vous êtes inquiet, il est toujours préférable de consulter votre vétérinaire pour un examen clinique et des analyses sanguines complémentaires. La surveillance attentive de votre chien après la vaccination est donc essentielle pour détecter rapidement tout signe de réaction indésirable et agir en conséquence.

Précautions essentielles avant et après la vaccination canine

Avant de faire vacciner votre chien contre la piroplasmose, il est crucial de vous assurer qu'il est en bonne santé générale et qu'il ne présente aucun signe de fièvre, de maladie infectieuse ou d'affaiblissement du système immunitaire. Si votre chien est malade, il est préférable de reporter la vaccination jusqu'à ce qu'il soit complètement rétabli. Après la vaccination, il est généralement conseillé d'éviter l'exercice physique intense pendant quelques jours et de surveiller attentivement l'apparition de tout signe anormal, tel qu'une réaction allergique, une fièvre persistante ou une léthargie excessive.

  • Vérifier l'absence de maladie avant la vaccination.
  • Éviter l'exercice intense après la vaccination.
  • Surveiller tout signe de réaction anormale.

Contre-indications formelles à la vaccination

La vaccination contre la piroplasmose canine est généralement déconseillée, voire formellement contre-indiquée, chez les chiots âgés de moins de cinq mois, les chiens présentant une maladie aiguë ou chronique, les femelles gestantes ou allaitantes et les chiens ayant des antécédents de réactions allergiques graves aux vaccins. Dans ces cas spécifiques, il est impératif de discuter ouvertement avec votre vétérinaire traitant pour évaluer attentivement les risques et les bénéfices potentiels de la vaccination et envisager d'autres mesures de prévention alternatives, adaptées à la situation particulière de votre animal.

Interactions médicamenteuses potentielles

Les informations disponibles sur les interactions médicamenteuses potentielles avec le vaccin contre la piroplasmose canine sont actuellement limitées. Cependant, par mesure de précaution, il est toujours préférable de signaler à votre vétérinaire tous les médicaments, compléments alimentaires ou traitements naturels que votre chien prend actuellement, avant de le faire vacciner. Cela permettra au vétérinaire d'évaluer le risque potentiel d'interactions médicamenteuses et de prendre les précautions nécessaires pour assurer la sécurité de votre animal.

La vaccination : un pilier, pas une solution unique

La vaccination contre la piroplasmose est un pilier essentiel de la prévention, mais elle ne saurait constituer une solution unique et suffisante pour protéger votre chien. Une prévention efficace nécessite une approche globale et combinée, incluant l'utilisation régulière de traitements anti-tiques, l'inspection minutieuse du pelage du chien après chaque promenade et l'évitement, dans la mesure du possible, des zones connues pour être particulièrement infestées par les tiques.

Traitements anti-tiques pour chiens : un large éventail de choix

Il existe aujourd'hui une grande variété d'options de traitements anti-tiques disponibles sur le marché vétérinaire, notamment les pipettes spot-on, les colliers anti-tiques, les sprays répulsifs et les comprimés à administration orale. Les pipettes spot-on sont appliquées directement sur la peau du chien, généralement entre les omoplates, et libèrent un produit insecticide ou répulsif qui protège l'animal pendant plusieurs semaines. Les colliers anti-tiques contiennent également un produit actif qui est libéré progressivement au contact de la peau du chien. Les comprimés, quant à eux, sont administrés par voie orale et agissent en tuant les tiques qui se fixent sur le chien et se nourrissent de son sang. Il est important de choisir un traitement adapté à l'âge, au poids, à la santé et au mode de vie de votre chien, et de suivre scrupuleusement les instructions d'utilisation fournies par le fabricant.

  • Pipettes : Application mensuelle, pratique, large spectre d'action.
  • Colliers : Longue durée de protection (plusieurs mois), certains sont résistants à l'eau.
  • Comprimés : Faciles à administrer, action rapide, nécessitent une prescription vétérinaire.
  • Sprays : Utiles en complément, protection de courte durée.

L'inspection régulière : un geste simple et efficace

L'inspection régulière et minutieuse du pelage de votre chien est un moyen simple, rapide et efficace de détecter la présence éventuelle de tiques et de les retirer le plus rapidement possible. Il est conseillé d'inspecter votre chien après chaque promenade, en particulier si vous vous êtes promené dans des zones à risque, telles que les forêts, les prairies, les broussailles ou les zones humides. Les tiques se fixent généralement sur la peau du chien au niveau de la tête, du cou, des oreilles, des aisselles, de l'aine et entre les doigts. Il est important de retirer les tiques le plus rapidement possible à l'aide d'un tire-tique, en veillant à ne pas laisser la tête de la tique dans la peau du chien. Un tire-tique permet une extraction sûre et complète, réduisant ainsi le risque de transmission de maladies.

  • Tête, cou et oreilles : Zones privilégiées par les tiques.
  • Utiliser un tire-tique adapté et propre.
  • Désinfecter la zone de piqûre après extraction.

Éviter les zones à risque : une stratégie de prévention

Si possible, il est conseillé d'éviter les zones où les tiques sont particulièrement abondantes, telles que les forêts, les prairies non entretenues et les broussailles denses. Si vous devez vous promener dans ces zones, il est recommandé d'utiliser des répulsifs anti-tiques pour protéger votre chien et de porter des vêtements couvrants pour vous protéger vous-même. La vigilance et la prudence sont de mise.

L'importance d'un suivi vétérinaire régulier et personnalisé

Un suivi vétérinaire régulier est absolument essentiel pour assurer la santé, le bien-être et la longévité de votre chien. Lors des visites annuelles, le vétérinaire pourra effectuer un examen clinique complet, évaluer le risque de piroplasmose pour votre chien en fonction de son mode de vie et de son environnement, vous conseiller sur les meilleures mesures de prévention à adopter et détecter précocement tout signe de maladie. Il pourra également adapter le protocole vaccinal en fonction des besoins spécifiques de votre chien et vous informer sur les dernières avancées en matière de prévention et de traitement de la piroplasmose. Un suivi vétérinaire personnalisé et régulier est donc un investissement précieux pour la santé de votre animal.

Démystifier les idées reçues sur le vaccin contre la piroplasmose

De nombreuses idées reçues et fausses informations circulent au sujet du vaccin contre la piroplasmose canine. Il est donc essentiel de démêler le vrai du faux, de s'informer auprès de sources fiables et de prendre une décision éclairée concernant la santé et la protection de votre chien. Examinons ensemble quelques-unes de ces idées reçues les plus courantes et apportons des éclaircissements basés sur des faits scientifiques.

Idée reçue 1 : "le vaccin est totalement inutile car mon chien ne sort jamais de la maison."

Même si votre chien ne sort jamais de la maison, il peut potentiellement être exposé aux tiques. Les tiques peuvent être introduites dans votre maison par d'autres animaux de compagnie (chats, rongeurs), par vous-même (sur vos vêtements ou vos chaussures) ou par des rongeurs sauvages. Il est donc important de protéger votre chien, même s'il a un mode de vie sédentaire et strictement intérieur.

Idée reçue 2 : "le vaccin est dangereux et provoque plus de problèmes qu'il n'en résout."

Le vaccin contre la piroplasmose est généralement sûr et bien toléré par les chiens. Les effets secondaires graves sont extrêmement rares. Les bénéfices de la vaccination, en termes de réduction significative du risque de développer des symptômes graves de la piroplasmose, sont nettement supérieurs aux risques potentiels, qui sont minimes et transitoires. Un suivi attentif après la vaccination permet de gérer au mieux les rares réactions indésirables.

Idée reçue 3 : "si mon chien est vacciné, je n'ai plus besoin d'utiliser de traitements anti-tiques."

C'est une erreur de croire que la vaccination dispense de l'utilisation de traitements anti-tiques. La vaccination ne protège pas contre toutes les maladies transmises par les tiques. Il est donc essentiel de continuer à utiliser des traitements anti-tiques efficaces, même si votre chien est vacciné contre la piroplasmose. Les anti-tiques permettent de prévenir l'infestation par les tiques et de réduire le risque de transmission d'autres maladies graves, telles que la maladie de Lyme, l'ehrlichiose ou l'anaplasmose.

  • La vaccination réduit le risque, mais ne l'élimine pas complètement.
  • Les anti-tiques protègent contre d'autres maladies transmises par les tiques.
  • La combinaison des deux offre une protection maximale.

Idée reçue 4 : "le vaccin contre la piroplasmose est trop cher."

Il est important de considérer le coût du vaccin contre la piroplasmose comme un investissement dans la santé à long terme de votre chien. Le coût du vaccin doit être comparé aux coûts potentiels du traitement de la piroplasmose, qui peuvent inclure des consultations vétérinaires répétées, des médicaments coûteux, une hospitalisation prolongée et, dans les cas les plus graves, le décès de l'animal. La prévention est souvent plus économique et moins stressante que le traitement. De plus, la santé et le bien-être de votre chien n'ont pas de prix.

Protéger activement votre chien contre la piroplasmose est une responsabilité importante et un acte d'amour envers votre animal de compagnie. La vaccination, lorsqu'elle est combinée à d'autres mesures de prévention complémentaires, est un moyen efficace de réduire significativement le risque de cette maladie grave et d'assurer la santé, le bien-être et la longévité de votre fidèle compagnon. N'hésitez pas à consulter votre vétérinaire traitant pour discuter ouvertement de la vaccination et des stratégies de protection optimale pour votre chien. Ensemble, vous pouvez prendre les mesures nécessaires pour que votre chien puisse profiter pleinement de ses activités de plein air en toute sécurité et en toute sérénité, que ce soit lors de longues balades en forêt, de jeux animés dans le jardin ou de voyages à la campagne. Une protection proactive est la clé d'une vie heureuse et saine pour votre chien.

Données chiffrées pertinentes :

  • Environ 25% des chiens non vaccinés contractent la piroplasmose au cours de leur vie.
  • Le vaccin réduit le risque de développer la piroplasmose de 60 à 80%.
  • Le coût moyen d'une consultation vétérinaire d'urgence pour piroplasmose est de 200€.
  • Les pipettes anti-tiques offrent une protection d'environ 30 jours.
  • Un chien peut avoir jusqu'à 50 tiques simultanément.
  • Une tique peut transmettre la piroplasmose 24 à 48 heures après sa fixation.
  • Les tiques sont actives lorsque la température dépasse 5°C.
  • Environ 1500 cas de piroplasmose sont diagnostiqués chaque année en France.
  • L'espérance de vie d'un chien atteint de piroplasmose non traitée est de quelques jours.